Yury Favorin © 2020
Yury Favorin
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Articles 2015
Quotes - Articles - Interviews
Aber das will man doch hören!
Wieder reisen Klavierverrückte aus aller Welt zu den „Raritäten der Klaviermusik“ nach Husum...
...
Die
Raritäten
der
Klaviermusik,
die
wesentlich
zu
einer
Neubeheimatung
wichtiger
Musik
von
Alexander
Skrjabin,
Mikolaj
Medtner
oder
Charles
Valentin
Alkan
in
Deutschland
beigetragen
haben,
sind
längst
ein
geistiges
Schwergewicht
in
der
Festivallandschaft
und
von
internationalen
Fachmagazinen
aus
Polen,
Deutschland
und
dem
angelsächsischen
Raum
genau
geobachtet.
Auf
einem
Tablet-Techner
verfolgt
ein
akademisch
geschulter
Stammgast
in
diesem
Jahr,
wie
der
junge
Yuri
Favorin,
der
nicht
nur
ein
phänomenaler
Techniker
ist,
sondern
vor
allem
ein
großer
Logiker,
die
sechsstimmige
Fuge
in
der
Sonate
op.
33
von
Alkan
spielt.
Es
ist,
beim
bessten
Willen,
mit
bloßem
Ohr
und
Auge
nicht
festzustellen,
welche
Töne
Favorin
weglässt
–
obwohl
das
Stück
die
haptischen Grenzen eines zweihändigen Menschen überschreitet. ...
Man
wandert
stilisierte
Zargen
von
Konzertflügeln,
um
zu
lesen
und
zu
hören,
was
alles
ausgegrenzt
wurde
aus
unserer
musikalischen
Welt:
Alkan,
der
Hector
Berlioz
des
Klaviers,
Godowsky,
das
polyphone
Superhirn
mit
zwei
selbstdenkenden
Händen,
oder
auch
russische
Komponisten
aus
der
Skrjabin-Nachfolge,
etwa
Anatolij
Alexandrow oder Issai Dobrowen.
Sogar
die
dritte
Klaviersonate
des
sechsfachen
Stalinpreisträgers
Nikolaj
Mjaskowskij
–
die
Favorin
auch
noch
spielt,
nachdem
er
Alkan
aus
den
Ärmeln
geschüttelt
hat
–
klingt
nach
ekstatischem
Futurismus
in
der
Nachfolge
Skrjabins. ...
Jan Brachmann
Frankfurter Allgemeiner Zeitung, Nr. 197, 26. August 2015. S. 12.
Le Festival de Radio France Montpellier met René Koering à l'honneur
...
Introduction
idéale
au
Concerto
pour
pianos
«Sprachgitter
Ephrem»,
inspiré
par
un
poème
de
Paul
Celan,
qui
atteint
presque
la
demi-heure.
Un
deuxième
instrument,
en
coulisses,
s’ajoute
donc
au
soliste.
Verbatim
:
«Le
piano
en
coulisses
propose
un
aphorisme
(toujours)
que
le
piano
en
scène
cite,
en
tout
ou
partie,
et
développe
à
moins
qu’il
ne
le
détruise».
Ce
dialogue
en
écho
–
chacun
des
deux
pouvant
jouer
seul
–
est
une
vraie
réussite
de
cet
opus
porté
par
une
exaspération
dynamique
constante,
qui
entretoise
nombre
de
brefs
motifs
percutants.
Dans
ses
cadences,
le
piano
principal
paraît
vouloir
échapper
à
cet
emportement
ininterrompu
(et
évoque
alors
Chopin,
Rachmaninov,
voire
le
jazz...).
Mais
lui-même
peut
rallumer
le
feu
avec
une
violence
inouïe.
Œuvre
riche
et
tourmentée,
à
l’instrumentation
choisie
(pas
d’altos
ni
de
hautbois,
des
rafales
de
percussions
et
des
interjections
des
cuivres
un
peu
cliché
parfois...),
qui
ne
laisse
presque
aucun
répit
à
l’auditeur.
Yuri
Favorin
(né
en
1986)
s’en
acquitte
avec
une
autorité
fascinante,
tenant
sa
très
exigeante
partie
sans
faiblesse,
mais
aussi
sans s’y brûler. ...
Rémy Louis
Diapason, 23.07.2015
La source et la mer
Montpellier,
Opéra
Berlioz-Le
Corum.
Le
19
juillet
2015.
Koering:
Sprachgitter
Ephrem.
Wagner,
Liszt.
Orchestre
national de France. Alexander Vedernikov, direction.
...
Ce
qui
fut
passionnant
sans
équivoque
fut
le
Concerto
pour
piano(s)
et
orchestre
de
René
Koering
.
A
la
fois
dépeignant
les
horreurs
barbares
de
la
guerre
et
une
sorte
de
mélismes
poétiques
imprégnés
de
romantisme,
ce
“Sprachgitter
Ephrem”
devient
une
création
subjuguée
à
l’astre
dramatique
des
heures
blêmes.
Par
moments,
on
retrouverait
même
des
couleurs
dignes
des
tableaux
de
Caspar
David
Friedrich,
des
consonances
très
proches
d’un
rêve
sur
le
temps,
l’angoisse
des
souvenirs,
encore
un
témoignage
d’un
passé
douloureux
qui
ne
veut
plus
nous
quitter.
Par
moments
le
piano
est
un
amortisseur
sensuel
de
l’orchestre,
souvent
incisif
et
en
une
seconde,
on
entend
le
deuxième
piano
en
coulisses,
dans
un
lamento
nu,
dénaturé
et
splendide,
tel
un
spectre,
une
psyché
du
piano
concertant.
Cette
belle
création
a
révélé
la
profonde
grâce
de
la
musique
de
René
Koering.
Si
les
influences
semblent
être
là,
on
trouve
que
le
langage
propre
au
compositeur
se
déploie
sans
autre
force
que
la
sienne.
Les
autres
pièces
sont
intéressantes,
et
nous
remarquerons
notamment
le
sublime
Mazeppa
de
Liszt, formidable épreuve de virtuosité et de voltige pour l’orchestre.
Côté
interprètes,
remplaçant
Boris
Berezovsky
pour
la
création
de
René
Koering,
c’est
le
jeune
Yuri
Favorin
qui
relève
le
défi
magnifiquement
bien.
Si
on
peut
lui
reprocher
un
rien
d’hésitation,
il
est
formidable
par
cette
épreuve
qui nous permet de le connaître sous des excellents auspices. ...
Pedro Octavio Diaz
Classiquenews.com, 24.07.2015
René Koering impose ses cadences virtuoses
Sa musique renvoie a l’horreur de la guerre et du nazisme
Pour
en
avoir
été
l’instigateur
et
le
premier
directeur
de
1985
à
2011,
René
Koering
ne
pouvait
manquer
aux
30
ans du Festival de Radio France Montpellier. Le compositeur (et ancien directeur de la musique à
Radio
France)
a
même
eu
l’honneur
d’une
commande
:
un
concerto
pour
piano
intitulé
Sprachgitter
Ephrem
(Grille
de
parole)
en
référence
au
recueil
du
«poète
de
l’Holocauste»,
Paul
Celan.
C’est
au
pianiste
russe
Boris
Berezovsky,
pour
qui
René
Koering
a
écrit
sa
pièce,
que
devait
en
revenir
la
création,
le
19
juillet
avec
l’Orchestre
national
de
France
sous
la
direction
d’Alexander
Vedernikov.
Mais
il
a
dû
passer
le
flambeau
à
Yuri
Favorin
(28
ans),
lequel
engloutira
d’un
clavier
prédateur
les
quatre
énormes
cadences
virtuoses
dont
René
Koering
a
émaillé
ce qui ressemble plus à une sonate avec orchestre qu’à un concerto. ...
Marie-Aude Roux
Le Monde, № 21933, 24 juillet 2015, vendredi, p. 21