Yury Favorin © 2020
Yury Favorin
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Liszt: Harmonies Poétiques et Religieuses – review
CD recorded by MUSO (MU-006)
Composed
between
1847
and
1852,
Harmonies
Poétiques
et
Religieuses
was
Franz
Liszt's
first
major
piano
collection
to
be
completed
after
he
abandoned
his
career
as
a
concert
virtuoso
to
take
up
the
post
of
kapellmeister
in
Weimar.
Apart
from
Funérailles,
triggered
by
the
Austrian
suppression
of
the
1849
Hungarian
revolution,
the
set
is
very
much
an
expression
of
the
composer's
sensually
inclined
Catholicism,
and
hasn't
always
been
to
everyone's
taste.
Complete
performances
are
rare,
so
Yury
Favorin
has
to
be
commended
for
tackling
it.
This
is
big-boned
Liszt-playing,
tough
to
interpret
and
admirably
free
from
sentiment.
There's
no
attempt
at
self-
consciously
flashy
virtuosity.
Funérailles
is
wonderfully
stark
and
angry,
while
Bénédiction
de
Dieu
dans
la
Solitude,
the
most
famous
piece
in
the
set,
is
all
supercharged
rapture.
It
probably
won't
quash
qualms
about
the
work, but it's very fine indeed.
Tim Ashley
The Guardian
Thursday, 4 July 2013
Dossier spécial Festival de la Roque d'Anthéron 2012
11 août: Yuri Favorin : naissance d’une étoile
Même
les
cigales,
d’habitude
si
bavardes
dans
le
Parc
de
Florans,
se
sont
tues,
charmées
et
magnifiquement
stupéfaites
par
le
talent
du
jeune
Yuri
Favorin.
Des
carrières
magnifiques
ont
pris
une
envolée
inattendue
à
partir
d’un
remplacement
au
pied
levé,
mais
venir
jouer
à
vingt-six
ans
en
lieu
et
place
d’Aldo
Ciccolini
souffrant
avec
qui
plus
et
un
enregistrement
France
Musique,
c’est-à-dire
avec
des
millions
d’auditeurs
potentiels
à
venir,
ne
doit
pas
manquer
d’être
stressant
et
éprouvant.
On
sentait,
malgré
les
applaudissements
d’encouragement
bienveillant,
le
jeune
pianiste
un
peu
à
l’étroit
dans
son
pourtant
large
costume
quand
il
est
arrivé
sur
la
scène
de
La
Roque
ce
11
août
et
entamait
cette
sonate
n°9
en
mi
bémol
majeur
D568
de
Schubert.
Mais
dans
la
salle,
nous
savions
dès
les
trois
premières
notes
que
quelque
chose
de
bon
allait
arriver
et
les
applaudissements
après
cette
première
interprétation
donnaient
assurance
au
jeune
interprète
pour
la
suite
de
son
programme.
Et,
c’est
avec
une
aisance
magistrale
qu’il
livrait
son
interprétation
de
l’Ouverture
de
Tannhauser,
transcription
pianistique
par
Liszt
du
chef
d’œuvre
wagnérien,
à
la
fin
de
laquelle
la
salle
explosait
en
bravos
et
applaudissait
également
des
pieds.
Le
jeune
interprète
concluait
sa
première
inattendue
sur
le
plateau
mythique
par
les
Harmonies
poétiques
et
religieuses
toujours
de
Liszt,
œuvre
romantique
où
il
déployait
toute
la
finesse
de
son
talent
avant
de
livrer
trois
bis tant il était ovationné.
Yuri
Favorin
possède
un
toucher
qui
s’exprime
tout
autant
dans
la
puissance
(ce
qui
est
très
russe
certes,
mais
ici
dans
une
force
où
le
chant
est
totalement
fluide)
que
dans
la
douceur.
Le
jeune
pianiste,
déjà
entendu
à
La
Folle
Journée de Nantes, maîtrise le plus difficile : l’art du silence.
Geneviève Chapdeville Philber
The programm of recital see here
Folle Journée de Nantes
Les talents de demain et la nostalgie des adieux
Merci Youri Favorin
Pas
assez
de
Poulenc.
Pas
assez
de
Bizet.
Youri
Favorin
a
changé,
il
n’a
plus
ses
lunettes
de
premier
de
la
classe.
Il
joue
Poulenc
et
Bizet
avec
un
sentiment
juste,
il
joue
ce
fou-furieux
d’Alkan
qu’on
appelait
le
«Berlioz
du
piano»
avec
une
virtuosité
folle,
il
joue
en
bis
Boucourechliev,
encore
plus
barjo
qu’Ohana.
Il
joue
tout
par
cœur
de
ces
œuvres
qu’il
ne
rejouera
peut-être
plus
jamais.
C’est
un
phénomène
russe
qui
rend
hommage
à
la
France.
On l’en remercie.
Bertrand Renard
FranceTV
4th of February 2013
For the details see the programm of the concert here
Tributes to Prof. Noel Flores
from around the world
Yury
Favorin
remebers
about
the
well-known
pianist-pedagogue
Professor
Noel
do
Carmo
Flores
(1935
–
2012)
interviewed by Luis Dias in Goa (India).
I’m quite sad with the death of Prof. Noel Flores. It’s really terrible news.
First
time
I
met
Professor
Noel
Flores
on
the
summer
academy
in
Baden,
Austria,
not
far
from
Vienna.
He
evidently
visited
that
place
regularly,
but
for
me
that
was
my
first
masterclass
in
Europe,
I
was
excited
and
felt
myself
inexperienced.
His
simplicity
touched
and
won
over
me,
his
amicability
and
gentle
sense
of
humour
combined
with
task-oriented
and
clear
directions
made
me
geared
up
for
work.
There
were
8
–
10
of
students
and
most of them were much older than me but that did not matter for him.
I
remember
the
first
time
when
I
came
to
him
with
a
Mozart’s
concerto
to
play
–
something
was
not
getting
on
at
all:
I
could
not
make
the
sound
clear
–
either
it
lacked
character
or
was
rough;
the
dynamics
of
the
phrase
appeared
to
be
strained
and
forced.
Noel
Flores
stopped
me,
took
my
hand,
pulled
my
middle
finger,
then
bent
it
at
an
obtuse
angle
and
put
it
on
the
key
saying:
"Play
it
again".
Extending
and
radiant
sound
which
is
so
specific
for
Mozart’s
clavier
concertos
started
flowing.
I
was
beside
myself
with
delight!
Noel’s
face
lit
up:
"All
of
genius
is
simple.
That’s
true!"
his
last
phrase
was
obviously
dedicated
to
the
music
which
beauty
broke
through
the
clumsiness
of
the
hands
and
came
to
the
ear.
Later
I
learned
that
Noel
devoted
most
of
his
life
to
studying
the
peculiarities
of
physiology
of
instrumental
performance,
conditions
of
origin
of
real
mastering
the
piano
–
weights
of
the
hand
parts,
angulation,
palm
position,
the
pianist
posture.
His
works
did
not
seem
to
be
translated
into
Russian,
the
Russian
piano
teaching
school
does
not
pay
too
much
attention
to
the
physiology
of
playing,
that
was
the reason why I was not accustomed to that.
Through the day I would often see him walking with his nice wife.
At
his
last
lesson
of
the
summer
music
academy
he
gave
recommendations
to
each
individual
student
on
the
methods
and
ways
for
their
further
work
and
improvement.
He
had
a
very
keen
insight
into
individual
style
of
performance
of
each
student:
some
student
was
recommended
to
extend
his
repertoire
to
impressionistic
direction,
another
one
–
to
be
concentrated
on
proper
using
the
pedal,
the
other
one
–
to
be
focused
on
the
classicist music.
Several
years
after
I
was
in
Vienna
to
play
two
concerts.
One
of
the
concerts
was
played
in
the
theatre.
When
the
first
part
was
over,
I
stood
up
to
take
a
bow
and
suddenly
I
saw
a
very
familiar
face.
That
was
Noel
Flores.
I
have
been
curious
how
he
could
have
known
about
that
concert
which
had
not
been
widely-advertised
at
all.
But
the
fact
that
even
though
several
years
had
passed
he
kept
on
remembering
me
and,
moreover,
he
attended
my
concert.
He
attended
the
second
concert
as
well.
This
has
been
an
ideal
example
of
the
teacher’s
concern
in
the
future professional lives of his former students even though he did not teach them permanently.
19th of June 2012
Audace, jeunesse, talent
Encore une belle surprise à La Roque d’Anthéron
Du
haut
de
ses
25
ans,
après
un
troisième
bis
et
plus
de
2h30
de
programme
!
le
jeune
Yuri
Favorin,
appelé
à
remplacer
le
grand
Aldo
Ciccolini,
souffrant,
savoure
l’ovation
que
lui
réserve
le
public
du
Parc
du
Château
de
Florans.
La
deuxième
partie
de
son
programme
vient
de
se
clore
:
cinq
extraits
des
Harmonies
poétiques
et
religieuses
de
Franz
Liszt
enchaînés
avec
une
aisance
et
une
décontraction
admirables,
cinq
moments
de
poésie,
de
délicatesse,
de
fraîcheur
de
jeu,
cinq
moments
majuscules
suspendus
dans
l’air
du
soir
dessinés
avec
une
palette
de
nuance
allant
du
pppp
au
fff
!
Et
que
dire
de
la
première
partie,
avec
un
programme
étonnant
et
détonnant,
n’hésitant
pas
à
entamer
le
concert
par
la
délicate
sonate
n°9
D568
de
Schubert
si
difficile
d’accès,
d’une
si
grande
modernité,
puis
de
finir
par
un
décapant
Orion
III
de
Boucourechliev
!
constellation
de
notes,
gerbes
de
fusées
métalliques
lacérant
le
silence
d’un
public
médusé
encore
exténué
par
l’interprétation
diabolique
de
la
non
moins
démoniaque
transcription
par
Liszt
de
l’Ouverture
de Tannhäuser de Wagner ! Virtuosité, musicalité, élégance … un très grand pianiste au royaume du piano.
CHRISTOPHE FLOQUET
11 August 2012
Magazine "Zibeline" (Marseille, France)
For the details see the programm of the concert here
Yuri Favorin ou l’intelligence souveraine
The
review
of
Christian
Jade
for
RTBF.be
CULTURE
about
Yury
Favorin's
performances
in
the
final
and
the
semifinal of the Queen Elisabeth Competition Piano (May 2010) (french).
Le
Russe
Yuri
Favorin
(23
ans)
a
confirmé,
hier
soir,
en
finale,
tout
le
bien
qu’on
pensait
de
lui:
une
intelligence
remarquable,
une
maturité
et
un
culot
qui
lui
permettent
d’aborder,
en
nuances,
la
sonate
la
plus
redoutable
de
Beethoven,
la
29è,
dite
Hammerklavier,
qui
multiplie
les
difficultés
techniques
et
stylistiques
et
dure…
40
min,
le
temps
d’un
concerto.
Pour
une
salle
comme
les
Palais
des
Beaux-Arts,
dans
un
concours
où
il
faut
mettre
public
et
jury
dans
sa
poche,
il
existait
des
sonates
plus
«brillantes»
et
d’accès
plus
immédiat.
Or
après
un
début
un
peu
froid
dans
les
deux
premiers
mouvements
rapides,
allegro
et
scherzo,
il
se
passe
un
moment
de
grâce
étonnant
dans
les
deux
mouvements
lents,
adagio
sostenuto
et
largo
où
ce
grand
musicien
impose
un
climat
de
lyrisme
intense.
Pas
un
tousseur
(la
peste
des
Beaux-Arts)
n’osera
interrompre
sa
superbe
prestation
qui
s’achève
sur
un
final
martelé
de
maitresse
façon.
Extraordinaire maturité chez ce jeune homme de 23 ans.
La
première
exécution
de
l’imposé,
Target,
du
jeune
Coréen
JEON
Minje
est
toujours
une
épreuve:
une
partie
orchestrale
tonitruante
qui
écrase
un
peu
le
son
de
Youri
Favorin,
très
attentif
et
à
l’aise
dans
son
rapport
à
l’orchestre
(il
adore
la
musique
contemporaine:
voir
ci-dessous
le
commentaire
son
récital
en
demi-finales).
Le
concerto
de
Liszt
est
une
nouvelle
preuve
d’intelligence
du
concurrent:
après
l’épuisante
sonate
de
Beethoven,
c’est
un
jeu
d’enfant,
pour
lui
de
nous
donner
le
bref
mais
fulgurent
concerto
de
Liszt
(20
mn)
dont
il
a
la
maîtrise
totale.
Un
beau
parcours
de
finaliste
avec
un
seul
bémol.
L’ampleur du son n’était pas toujours au rendez-vous, notamment pour la sonate de Beethoven très «chambriste».
Lundi 24 mai 2010
Prestations en demi-finales: Le Russe Yury FAVORIN – récital
Commençant
par
une
interprétation
pensée,
sensible,
éclairée
de
l’intérieur,
du
morceau
imposé,
Back
to
the
sound
de
Jean-Luc
Fafchamps,
il
se
paie
le
luxe
de
terminer
par
un
deuxième
morceau
de
musique
contemporaine,
Orion
III
d’André
Boucourechliev,
éclairé
de
la
même
intelligence
analytique.
Entretemps
il
nous
a
emporté
progressivement
dans
le
monde
de
Schubert
(Sonate
D568)
dont
le
romantisme
intériorisé
surgit
progressivement
sans
pathos
:
superbe.
Mais
le
moment
clé
c’est
de
nous
avoir
rendu
avec
une
virtuosité
sans
flon
flon,
-
de
l’intelligence
pure
avec
la
jouissance
en
plus
-
la
redoutable
ouverture
de
Tannhäuser
selon
Franz
Liszt, un casse-pipe technique rendu avec une aisance impressionnante…et sans esbroufe de virtuose.
Dans
le
21è
concerto
de
Mozart
Yury
Favorin
confirme
avec
un
rien
moins
d’inventivité,
son
impressionnant
récital
de
lundi:
tout
semble
réfléchi
et
sensible,
avec
les
bonnes
inflexions
au
bon
moment.
Il
donne
à
l’andante
une
coloration plus poétique et s’impose, décidément comme un des favoris du concours.
10 et 13 mai 2010
Christian JADE
Foto (c) Benoit MATTERNE
The review of Philippe DEWOLF for the magazine l'avenir (Brussels)
About
Yury
Favorin's
recital
in
the
semifinal
of
the
Queen
Elisabeth
Competition
Piano
(May
2010)
(french).
Le
Russe
Yury
Favorin
sera
l'un
des
tout
grands
favoris
Producteur
de
Musiq'3
et
spécialiste
du
Concours
Reine
Elisabeth
Chaque
jour,
Philippe
Dewolf
nous
fait
partager
ses
impressions
quant
aux
prestations
des
candidats
au
Concours
Reine Elisabeth. Hier après-midi, on a entendu trois Russes, aux tempéraments bien différents, et un Chinois.